QU'EST-CE QU'UN ENFANT DYSPRAXIQUE ?
C'est un enfant anormalement 'maladroit' qui ne peut organiser les gestes que pourtant il conçoit bien et dont toutes les réalisations motrices ou graphiques sont médiocres, informes, brouillonnes.
- Il n'aime pas jouer aux legos, clippos, puzzles ou divers jeux de construction où il se révèle totalement incompétent ; il doit être aidé pour s'habiller bien au delà de l'âge normal, et de même, lors des repas car il ne sait pas couper sa viande et mange particulièrement salement ; tout ce qu'il touche tombe, se casse, se chiffonne, se tâche, se déchire…
- Le 'retard graphique' (dysgraphie) est constant, important, durable constituant une gène scolaire importante en dépit de progrès notables avec le temps (mais toujours insuffisants) : les dessins sont pauvres, souvent qualifiés (à tort) 'd'immatures'; il ne peut réaliser les figures attendues en fonction de son âge (il ne fait pas le rond vers 2 ans, la croix vers 3 ans, le carré vers 4 ans, le triangle à 5 ans…); c'est avec retard qu'il apprend à écrire son prénom et il préfère longtemps les majuscules d'imprimerie ou les lettres baton révèlant des difficultés majeures pour accéder aux cursives (anglaises, écriture 'liée'). Le graphisme manuel est lent, malhabile, grossier plus ou moins lisible (voire illisible). Quand il doit souligner ou entourer il rature ou biffe. Ses cahiers sont sales, brouillons, mal tenus, chiffonnés.
Il ne sait pas utiliser une règle, ni des ciseaux, ni une gomme … et encore moins une équerre ou un compas.
MAIS
* C'est un enfant vif, curieux, intelligent et beau parleur.
* Il aime participer aux conversations des 'grands', adore les récits et histoires, connaît beaucoup de choses et a une culture générale étendue.
* Il a une excellente mémoire, apprend avec plaisir et efficacité.
EST-CE UN TROUBLE RARE OU EXCEPTIONNEL ?
En fait, il s'agit surtout d'une pathologie méconnue dont les symptômes sont banalisés (on pense que l'enfant n'est pas motivé, qu'il ne s'applique pas) ou interprétés à tort dans un autre cadre (par exemple, dans le cadre de la déficience mentale ou de troubles du comportement de nature psycho-affectifs).
EST-CE UN HANDICAP ?
La dyspraxie, si elle est intense, peut constituer un réel handicap. La reconnaissance de ce handicap (déclaration à la CDES , rédaction d'un contrat d'intégration lors de l'intégration scolaire) permettra qu'à l'avenir, ces troubles soient mieux pris en compte par les pouvoirs publics (adaptations pédagogiques, formation de maîtres spécialisés…), mieux connus (des pédiatres, des pédagogues, des psychologues scolaires) et donc moins pénalisants pour les enfants.
POURRA-T-IL FAIRE UNE SCOLARITE, AVOIR UN METIER ?
C'est possible, sous plusieurs conditions :
- que le niveau intellectuel et verbal soit normal (ou supérieur) ;
- que l'enfant apprenne à gérer ses difficultés lucidement, efficacement mais sans dramatiser ;
- qu'il s'oriente vers des études littéraires (français, philosophie, langues, histoire, droit, etc) ce qui suppose une très bonne réussite dans ces matières, compte tenu de l'échec habituel en mathématiques (et sciences).
L'enfant doit donc bénéficier d'adaptations et de soutiens différenciés à chaque étape de son évolution et de sa scolarité.
A partir de l'adolescence:
- L'enfant doit disposer d'un ordinateur portable.
N.B. Si possible, préférer des classes à petit effectif et des établissements scolaires où les enfants ne changent pas de salle à chaque cours.
- La prise de notes par écrit doit être limitée : il faut intensifier l'usage des photocopies et scanner les textes ; autoriser l'enfant, après apprentissage, à utiliser un magnétophone.
- Le dispenser de la réalisation de cartes, schémas, dessins. Accepter difficultés et échecs en géométrie et travaux manuels. Etre exigeant à l'oral, sur la qualité des apprentissages (leçons sues et comprises, applications), l'expression écrite (contenu, orthographe, syntaxe), les langues, la culture générale.
- Aider l'enfant (famille, tutorat, AIS) à la gestion du cahier de textes, des différents classeurs et manuels et mettre à sa portée une méthode d'organisation qu'il pourra reprendre à son compte ultérieurement (après 14-16 ans) : il s'agit d'une phase d'étayage........l'aide a apporter est donc très importante autant dans sa vie quotidienne que scolaire.
C'est un enfant anormalement 'maladroit' qui ne peut organiser les gestes que pourtant il conçoit bien et dont toutes les réalisations motrices ou graphiques sont médiocres, informes, brouillonnes.
- Il n'aime pas jouer aux legos, clippos, puzzles ou divers jeux de construction où il se révèle totalement incompétent ; il doit être aidé pour s'habiller bien au delà de l'âge normal, et de même, lors des repas car il ne sait pas couper sa viande et mange particulièrement salement ; tout ce qu'il touche tombe, se casse, se chiffonne, se tâche, se déchire…
- Le 'retard graphique' (dysgraphie) est constant, important, durable constituant une gène scolaire importante en dépit de progrès notables avec le temps (mais toujours insuffisants) : les dessins sont pauvres, souvent qualifiés (à tort) 'd'immatures'; il ne peut réaliser les figures attendues en fonction de son âge (il ne fait pas le rond vers 2 ans, la croix vers 3 ans, le carré vers 4 ans, le triangle à 5 ans…); c'est avec retard qu'il apprend à écrire son prénom et il préfère longtemps les majuscules d'imprimerie ou les lettres baton révèlant des difficultés majeures pour accéder aux cursives (anglaises, écriture 'liée'). Le graphisme manuel est lent, malhabile, grossier plus ou moins lisible (voire illisible). Quand il doit souligner ou entourer il rature ou biffe. Ses cahiers sont sales, brouillons, mal tenus, chiffonnés.
Il ne sait pas utiliser une règle, ni des ciseaux, ni une gomme … et encore moins une équerre ou un compas.
MAIS
* C'est un enfant vif, curieux, intelligent et beau parleur.
* Il aime participer aux conversations des 'grands', adore les récits et histoires, connaît beaucoup de choses et a une culture générale étendue.
* Il a une excellente mémoire, apprend avec plaisir et efficacité.
EST-CE UN TROUBLE RARE OU EXCEPTIONNEL ?
En fait, il s'agit surtout d'une pathologie méconnue dont les symptômes sont banalisés (on pense que l'enfant n'est pas motivé, qu'il ne s'applique pas) ou interprétés à tort dans un autre cadre (par exemple, dans le cadre de la déficience mentale ou de troubles du comportement de nature psycho-affectifs).
EST-CE UN HANDICAP ?
La dyspraxie, si elle est intense, peut constituer un réel handicap. La reconnaissance de ce handicap (déclaration à la CDES , rédaction d'un contrat d'intégration lors de l'intégration scolaire) permettra qu'à l'avenir, ces troubles soient mieux pris en compte par les pouvoirs publics (adaptations pédagogiques, formation de maîtres spécialisés…), mieux connus (des pédiatres, des pédagogues, des psychologues scolaires) et donc moins pénalisants pour les enfants.
POURRA-T-IL FAIRE UNE SCOLARITE, AVOIR UN METIER ?
C'est possible, sous plusieurs conditions :
- que le niveau intellectuel et verbal soit normal (ou supérieur) ;
- que l'enfant apprenne à gérer ses difficultés lucidement, efficacement mais sans dramatiser ;
- qu'il s'oriente vers des études littéraires (français, philosophie, langues, histoire, droit, etc) ce qui suppose une très bonne réussite dans ces matières, compte tenu de l'échec habituel en mathématiques (et sciences).
L'enfant doit donc bénéficier d'adaptations et de soutiens différenciés à chaque étape de son évolution et de sa scolarité.
A partir de l'adolescence:
- L'enfant doit disposer d'un ordinateur portable.
N.B. Si possible, préférer des classes à petit effectif et des établissements scolaires où les enfants ne changent pas de salle à chaque cours.
- La prise de notes par écrit doit être limitée : il faut intensifier l'usage des photocopies et scanner les textes ; autoriser l'enfant, après apprentissage, à utiliser un magnétophone.
- Le dispenser de la réalisation de cartes, schémas, dessins. Accepter difficultés et échecs en géométrie et travaux manuels. Etre exigeant à l'oral, sur la qualité des apprentissages (leçons sues et comprises, applications), l'expression écrite (contenu, orthographe, syntaxe), les langues, la culture générale.
- Aider l'enfant (famille, tutorat, AIS) à la gestion du cahier de textes, des différents classeurs et manuels et mettre à sa portée une méthode d'organisation qu'il pourra reprendre à son compte ultérieurement (après 14-16 ans) : il s'agit d'une phase d'étayage........l'aide a apporter est donc très importante autant dans sa vie quotidienne que scolaire.